Sur la route de nos voyages
  • Accueil
  • •
  • Tirages
  • •
  • Blog
  • •
  • Portfolios
  • •
  • Destinations
    • Pérou
    • Islande
    • Suisse
    • Alpes françaises
    • Bolivie
  • •
  • Contact
Recherche
CARNETS DE VOYAGE ET PHOTOGRAPHIES
3 mois dans la Cordillère des Andes, Islande, Alpes Françaises et Alpes Suisses

Lac de Brienz, une extraordinaire couleur turquoise.

2 juin 2021

Episode précédent : Oeschinensee. Le plus beau lac des Alpes ?

Journée tranquille le lendemain. Nous montons au Brienzer Rothorn par un train à crémaillère fonctionnant à la vapeur. Le billet est hors de prix (92 CHF aller/retour par personne). Heureusement que nous avions acheté la “Swiss half fare card”, nous bénéficions d'une réduction de 50 % sur ce tarif.

Départ depuis le centre-ville de Brienz. Nous prenons place dans une voiture rouge poussée par une locomotive verte. Un panache de vapeur s’échappe de cette dernière. Puis le train s’ébroue. 1 heure de trajet pour à peine huit kilomètres. Nous traversons forêts et tunnels creusés dans la roche, avant d’effectuer un arrêt pour que la locomotive fasse le plein d’eau ! Nous pouvons repartir, au milieu des alpages. Le lac de Brienz commence à se dévoiler en contrebas. Sa couleur turquoise est fascinante.  

P1011173_1
P1011201_1

2244 mètres d’altitude. Station d’arrivée. Des restaurants et un hôtel sont bâtis à proximité. Une centaine de mètres de dénivelé nous attendent pour parvenir au sommet du Rothorn de Brienz. Quelques nuages font leur apparition et couvrent partiellement la vue sur le lac. 

P1011210_1

Le panorama à 360 degrés est à couper le souffle !

Des centaines de sommets (600 et quelques, paraît-il) sont visibles aux alentours. Certains sont tapissés de sapins, d’autres totalement pelés, les plus hauts, couverts de neige et de glace, scintillent au soleil.

Face à nous, les majestueux “4000” de l’Oberland bernois, Eiger, Monch, Jungfrau. A nos pieds, s’étend le lac turquoise de Brienz, dominé par les crêtes acérées de Brienzergrat. De l’autre côté des crêtes, le relief est moins accidenté, plus vallonné. Dans le lointain, des silhouettes se dessinent, peut-être le massif du Jura ? 

P1011219_1
P1011239_1

Après avoir profité de la vue, nous redescendons par le train à crémaillère. Pendant le trajet, ce dernier s’arrête au milieu des pâturages, un troupeau de vaches s’est installé sur la voie ferrée. Quand elles daignent s’éloigner, nous pouvons repartir.

Repos au bord de l’eau pendant le reste de la journée ! 

P1011255_1

Le lendemain, nous souhaitions randonner et camper sur les crêtes surplombant le lac. Après quelques recherches, il s’avère que le bivouac y est interdit. La zone est une réserve naturelle créée afin de préserver une importante colonie de bouquetins. Nous abandonnons l’idée du bivouac, mais pas celle de la randonnée !

Nous partons en direction du village de Habkern, puis par une petite route de montagne jusqu’au lieu-dit de Lombach. Une ferme, un restaurant et un parking (payant, uniquement en espèces). Nous sommes au milieu d’alpages verdoyants. Quelques sapins parsèment ce paysage vallonné. La ligne de crête s’élève au-dessus. Légèrement sur la gauche apparaît le sommet d’Augstmatthorn et, sur la droite, celui du Suggiture.

De nombreuses randonnées sont réalisables dans les environs. Nous décidons d’effectuer une boucle, en montant vers l’Augstmatthorn, puis en longeant la ligne de crête jusqu’au Suggiture, avant de redescendre vers Lombach. Trois heures de marche et un dénivelé d’environ 600 mètres. 

P1010135_1
P1010002_1
P1010045_1

La journée s’annonce radieuse, le Soleil tape fort. Pourtant, la première partie du sentier, dans les alpages, est boueuse. Les intempéries des jours précédents ont détrempé les sols. Des troupeaux de vaches broutent, goulûment, l’herbe grasse de la région. Des centaines de fleurs jaunes couvrent les prairies.

Nous nous élevons, progressivement, jusqu’à atteindre le haut des pâturages. A partir de maintenant, la pente se raidit, le chemin part vers la gauche. La végétation devient plus rase, l’herbe plus sèche. Il fait (trop) chaud. Un dernier effort et nous parvenons sur l’arête sommitale. A nos pieds, le lac de Brienz se dévoile, 1500 mètres plus bas. Son extraordinaire couleur turquoise nous impressionne toujours autant !  Seul élément négatif, nous sommes en plein contre-jour…

Nous marchons une dizaine de minutes sur la ligne de crête, en nous dirigeant vers la gauche, pour atteindre le sommet de l’Augstmatthorn.

Deuxième élément négatif, les insectes ! Des milliers de fourmis volantes envahissent les environs. Elles profitent de l’absence de vent pour voleter autour de nous. Elles ne sont pas agressives, heureusement vu leur nombre. Mais, nous n’échappons pas à une ou deux douloureuses piqûres.  

P1010089_1
P1010024_1
P1010086_1

Le panorama à 360 degrés est incroyable.

Le lac de Brienz s’étend, de la ville de même nom à une extrémité, jusqu’à celle d’Interlaken à l’autre extrémité.

Un bateau, minuscule point noir, vogue sur le lac en direction du joli village d’Iteltwald. Les Alpes Bernoises se dressent fièrement face à nous. Leurs sommets, enneigés, étincellent sous les rayons du Soleil. Derrière nous, apparaissent les alpages que nous avons traversés, au milieu d’un paysage au relief plus doux. 

La ligne de crête s’étire, vers le nord-est jusqu’au Brienzer Rothorn, où nous étions la veille et, vers le sud-ouest, jusqu’à Harder Kulm. 

P1010126_1

Nous revenons sur nos pas, puis poursuivons vers le Suggiture.

Entre les deux sommets, le sentier emprunte la ligne de crête sur un kilomètre. Cette partie n’est pas vraiment impressionnante, à part pour les personnes les plus sujettes au vertige. Les derniers mètres pour atteindre le Suggiture sont plus aériens. En utilisant les chaînes, la courte montée se gravit facilement.  

P1010068_1
P1010080_1

La descente, de l’autre côté, est plus verticale. Le chemin flirte par moments avec le précipice qui plonge vers le lac.

Nous poursuivons sur quelques centaines de mètres, jusqu’au premier chemin qui part sur la droite. Il longe le flanc du Suggiture jusqu’aux alpages au-dessus de Lombach. Nous retrouvons le sentier emprunté plus tôt dans la journée. Petite pause pour observer, dans le lointain, des bouquetins. Puis, nous terminons la randonnée. Retour au parking. 

Ce soir, nous passons notre dernière nuit en Suisse. Nous décidons de nous rendre, pour la seconde fois, dans la vallée de Lauterbrunnen, au sud d’Interlaken. Alors que le temps était exécrable lors de notre premier passage, aujourd’hui le ciel est toujours aussi dégagé.

L’endroit est magnifique, une vraie carte postale. Des petits villages sont blottis au fond d’une étroite vallée verdoyante. Des dizaines de cascades dévalent des parois abruptes. Dans le lointain, les sommets enneigés du Breithorn et de Jungfrau apportent la touche finale à ce décor grandiose. Evidemment, le lieu est (très) touristique… 

P1010137_1

Nous dormons, une nouvelle fois, au camping Breithorn.

Le lendemain, il nous reste quelques heures avant de rentrer en France. Si nous allions marcher au pied des trois géants de la région, Eiger, Monch et Jungfrau...

Nous rejoignons Wengen. Particularité, le village ne possède aucun route d’accès, et n’est accessible qu’en train, depuis Lauterbrunnen. Départ toutes les demi-heures. Le train, jaune et vert, nous emmène à Wengen en une douzaine de minutes, où nous empruntons le téléphérique de Mannlichen.  

2230 mètres d’altitude, nous dominons la vallée de Lauterbrunnen où nous avons dormi.

P1010144_1

Une courte randonnée nous attend, le “Panorama trail”. Cinq kilomètres de marche, en légère descente, face aux sommets mythiques de l’Eiger, Monch et Jungfrau. Malheureusement, ils sont à contre-jour ! 

Ils n’en restent pas moins impressionnants. Surtout l’Eiger et son imposante face nord. 1600 mètres de paroi verticale. La pente est si forte que ni la neige, ni la glace ne parviennent à adhérer à la roche. Il s’agit d’ailleurs de la dernière grande face nord des Alpes à avoir été gravie, dans les années 1930. 

P1010155_1
P1010157_1

En ce samedi matin ensoleillé, le chemin est très fréquenté. Après une boucle autour de l’éperon rocheux du Lauberhorn, nous arrivons en vue de la gare de Kleine Scheidegg. C’est depuis cette dernière que le train à crémaillère rouge du Jungfraubahn part en direction de la gare la plus haute d’Europe, Jungfraujoch, à 3454 mètres d’altitude !

Encore quelques minutes de marche et nous y sommes. Nous profitons de nos derniers instants dans les montagnes suisses. Avant d’embarquer dans le train jaune et vert de la Wengenalpbahn, qui nous mènera jusqu’à Lauterbrunnen, en passant par Wengen. 

P1010166_1
P1010175_1

Une heure de trajet, pendant laquelle nous sommes bercés par le tangage du wagon. 

Retour à la voiture. Il est maintenant temps de rentrer en France...

 

Informations utiles :

Camping Seebucht (Brienz) : 33 CHF

Train à crémaillère Brienzer Rothorn : 92 CHF aller-retour (50 % de réduction sur ce tarif avec la carte Swiss Half Fare)

Parking Lombach : 10 CHF

Camping Breithorn (vallée de Lauterbrunnen) : 26 CHF

Parking Lauterbrunnen : 10 CHF

Trajet train Lauterbrunnen-Wengen, téléphérique Mannlichen, train Kleine Scheidegg-Lauterbrunnen : 60 CHF (50 % de réduction sur ce tarif avec la carte Swiss Half Fare)

 

Episode précédent : 
Oeschinensee. Le plus beau lac des Alpes ?
Chargement…
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse
Lac de Brienz. Suisse

Aucun commentaires pour l'instant.

Laissez un commentaire !

Vous êtes connecté en tant que visitor | Déconnexion
Déjà inscrit ? Se connecter

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Retrouvez-nous sur Instagram :
Propulsé par PhotoDeck
Ce site utilise des cookies. En savoir plus
AccepterRefuser